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Contrôle de 7500 résidences médicalisées en deux ans
Maj 08 mars 2022
Suite au scandale concernant les maltraitances dans des résidences médicalisées du gestionnaire Ehpad Emeis (Orpea), le gouvernement a annoncé le 8 mars 2022 un "vaste plan de contrôles" des 7500 Ehpad sur deux ans.
Cette prise d'action vise à "prévenir les maltraitances" et ces inspections commenceront par les Ehpad qui "ont été signalés" et sera "accompagné d'un renforcement pérenne et significatif des moyens humains des agences régionales de santé (ARS) dédiés aux contrôles", a annoncé le secrétariat d'Etat à l'Autonomie dans un communiqué.
Tous les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, privés, associatifs et publics en Ehpad seront minutieusement inspectés par le gouvernement.
En effet, au terme d'une consultation lancée par la ministre déléguée chargée de l'Autonomie Brigitte Bourguignon, de nombreuses mesures et vérifications ont été annoncées.
Ces contrôles prendront également en compte la "qualité de l'accompagnement" doublé d'"un contrôle financier accru" par la chambre régionale des comptes, des dires de l'entourage du ministre de la Santé Olivier Véran.
Le Guide du Patrimoine note qu'une plateforme en ligne sera créée afin de permettre de signaler toute maltraitance des personnes âgées dépendantes par les familles et les professionnels.
Le 3977, numéro national dédié à la lutte contre les maltraitances à l'encontre des personnes âgées, bénificiera quant à lui d'un million d'euros supplémentaires accordé.
Pour plus de renseignements sur la vague d'inspections gouvernemental des Ehpad, contactez-nous au 01 89 16 15 00 (appel non surtaxé) ou en remplissant le formulaire.
Le gouvernement a de surcoit annoncé la publication annuel de dix indicateurs clés pour les familles, afin d'évaluer et de comparer les Ehpad sur des critères comme :
Les syndicats CGT et FO avaient déjà appelé à la grève une semaine avant cette annonce dans des Ehpad du groupe Emeis (Orpea) et les cliniques de sa filiale Clinea.
Les grévistes réclament une meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes hébergées, ainsi que de meilleures conditions de travail.
En effet, il avait été révélé des cas de maltraitances dans certains établissements incluant des repas rationnés ou encore des patients laissés plusieurs heures dans leurs excréments
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